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les synagogues du vaucluse

17 novembre 2006

La Torah

Icone_judaisme

La Torah (תורה, loi en hébreu) est le texte fondateur de la plus ancienne religion monothéiste, le judaïsme.
La Torah constitue le fondement des
religions abrahamiques et du monothéisme.

Son essence spirituelle est la reconnaissance d'un Dieu unique. Rédigée en Hébreu, elle est également dénommée loi Mosaïque (Torat Moshe תּוֹרַת־מֹשֶׁה), ou, comme elle se compose de cinq livres, Pentateuque (du grec Pentateuchos, « cinq volumes » ; en Hébreu, Hamisha Houmshei Torah חמשה חומשי תורה).

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17 novembre 2006

La Synagogue de l'Île sur la Sorgue

Comme à Carpentras, Cavaillon ou Avignon, à L’Isle-sur-Sorgue, la communauté juive de Cavaillon vit depuis 1624 dans un quartier à part, un ghetto ou "Carrière", du terme provençal qui signifie la rue. En Vaucluse, elle demeure aujourd’hui la seule encore lisible de l’Ancien Comtat. C’est en 1772 qu’est reconstruite, sur le même emplacement, une synagogue, dont la tourelle au nord est sans doute un vestige délibéré. Reconstruite en partie au-dessus de la rue Hébraïque, la synagogue est conçue en deux volumes superposés, reliés par un escalier extérieur. A la fois lieu de prières, d’école et d’assemblée de la communauté, elle est le témoin majeur de la vie collective. La salle haute ne peut se dissocier de la synagogue basse, réservée aux femmes, servant également de boulangerie comme l’attestent encore la table à pétrir en marbre et le four à pain azyme. C’est là que sont présentées actuellement les collections, issues pour la plupart d’entr’elles du « cimetière des livres » découvert dans les années 1930. A ce fonds de livres de prières et d’objets du culte sont venus s’ajouter, lors de la création du musée en 1963, des stèles funéraires, dons de descendants de Juifs du Pape. Préfiguration d’un véritable parcours au cœur de l’ancienne Carrière, les bains rituels actuelement interdits au public, font l'objet d'un projet de restauration et d'ouverture pour l'année 2005. Trois films évoquantles synagogues de Vaucluse sont diffusés (en français ou en anglais) au musée de l’Hôtel-Dieu.

17 novembre 2006

La Synagogue de Carpentras

CarpentraLes plus anciennes synagogues comtadines aujourd’hui visibles, celles de Carpentras et de Cavaillon, datent, pour l’essentiel de leur architecture et de leur mobilier, de la seconde moitié du XVIIIe siècle. La fortune amassée à cette époque par les commerçants juifs a en effet permis la reconstruction des lieux de culte antérieurs, dont on ne voit plus que d’infimes vestiges remployés dans les édifices actuels.
Lors de la reconstruction, les juifs se sont efforcés d’augmenter la capacité d’accueil des synagogues pour répondre à l’inflation démographique des carrières. Faute d’espace au sol, ils ont multiplié les tribunes. Le développement en hauteur n’était d’ailleurs pas une nouveauté : dès le XVe siècle, les synagogues de la région comportaient deux salles de prière superposées, celle du bas réservée aux femmes, celle du haut aux hommes. La seule communication entre les deux consistait en une petite baie grillagée, ouverte devant le tabernacle, par laquelle les femmes pouvaient apercevoir les livres sacrés.

17 novembre 2006

La Synagogue de Cavaillon

Cavaillon1La présence d'une synagogue à Cavaillon
est indissociable de l'histoire des Juifs du Pape.


Expulsées du Royaume de France, les communautés juives
se sont réfugiées dans le Comtat Venaissin, état pontifical indépendant du 13ème au 18e siècle.
Là, elles ont bénéficié d'une tolérance
toute relative des papes : si le droit de culte et
de s'administrer leur était reconnu, les membres
de la communauté devaient porter un signe distinctif
et ne pouvaient accéder aux nombreux métiers en dehors
de ceux autorisés par le pape, et devaient, dès le 15e siècle,
vivre dans une rue fermée la nuit.
Au 17e siècle, cette mesure se renforce
puisqu'elle limite à quatre les lieux de résidence
des communautés : Cavaillon, l'Isle-sur-la-Sorgue,
Carpentras, Avignon.
La vie dans la carrière s'organise autour
de la synagogue, avant tout lieu
d'assemblée et d'enseignement.



Celle de Cavaillon, existant depuis le 15e,
est reconstruite sur le même emplacement au 18e siècle.
C'est cette dernière que nous pouvons voir aujourd'hui.
La façade au sud organisée sur deux niveaux
est très peu décorée - la synagogue devant
se fondre dans le tissu urbain.
En revanche, l'intérieur de la salle haute réservée
aux hommes, offre au regard un décor coloré, doré,
d'esprit rococo traduisant la double appartenance
de la communauté à la culture juive et provençale.
Au rez-de-chaussée, la salle réservée aux femmes,
servant également de boulangerie au moment
de la Pâque juive, est plus sobre et accueille
depuis les années 1960 les collections
du Musée Juif Comtadin.

Des vidéos, projetées au Musée de l'Hôtel-Dieu,
complètent ce parcours en proposant une découverte
des synagogues de Carpentras et d'Avignon.Cavaillon2

17 novembre 2006

La Synagogue d'Avignon

La synagogue qui se dresse en bordure de la place dite de Jérusalem et dans laquelle se rassemblent aujourd'hui les Juifs de la communauté d'Avignon, n'est pas de construction aussi ancienne que celle de Carpentras ou de Cavaillon.

Ce n'est pourtant qu'au XIIIe siècle que la Juiverie (on disait ici la "carrière des Juifs" ou plus brièvement la "carrière") se fixa là, sur le territoire de la paroisse St Pierre. Le premier établissement des Juifs à Avignon qui remonte loin puisque leur présence est signalée dans la région, dès le début de l'ère chrétienne, est à situer sur la pente ouest du Rocher des Doms, dans ce qui est aujourd'hui le bas du quartier de la Balance.

Ce bâtiment, traditionnellement désigné sous le nom de "Eschole" ou "Ecole des Juifs" a évidemment connu bien des transformations au cours des siècles. Les documents qui nous en parlent, essentiellement des "prix-faits" c'est-à-dire des contrats passés avec des artisans pour des réparations ou des reconstructions, ne comportent malheureusement jamais de plans, ce qui fait qu'il est impossible de reconstituer clairement la disposition exacte de cet édifice ou plutôt de cet ensemble car, outre la salle de prière et de réunion, on y trouvait aussi les bains rituels pour les femmes, un four pour les pains azymes (appelés "coudolles"), des latrines (toilettes), une pièce pour se laver les mains, une salle pour les mariages, une salle d'études, etc. : l'école était en même temps un centre communautaire.

La pièce la plus importante était évidemment la salle où les Juifs se réunissaient pour prier mais son aspect était très différent de celui d'aujourd'hui. Les synagogues des Juifs d'Avignon et du Comtat étaient construites, en effet selon une disposition très particulière qui a peu d'analogie avec ce que l'on trouve dans le reste du monde juif. L'arche où sont conservés les rouleaux de la Torah est bien normalement aménagée dans une niche du mur oriental, en direction de Jérusalem, mais l'estrade d'où se font les lectures n'est pas placée au milieu de l'espace libre comme c'est aujourd'hui l'usage : la bimah est reportée à l'autre extrémité de la pièce et elle est surélevée au point de former le centre d'une tribune de la hauteur d'un premier étage, à laquelle on accède par deux escaliers de part et d'autre de la bimah, surmontée d'un baldaquin. Les deux foyers principaux du culte, l'arche et la tribune de lecture, se trouvent donc situés aux deux extrémités d'un axe central suivant un parti bipolaire qui ne se retrouve que dans certaines synagogues d'Italie, pays avec lequel les Juifs d'Avignon et du Comtat avaient d'évidentes affinités.

Lors de la reconstruction entreprise en 1766, quelques Juifs d'esprit novateur avaient suggéré qu'on pourrait profiter de l'occasion pour changer le lieu d'où les femmes suivaient le culte afin de leur rendre la situation moins inconfortable. Le projet est exposé dans une requête présentée à l'Inquisiteur pour qu'il donne son approbation à divers travaux supplémentaires qui n'avaient pas été prévus dans le devis initial de 1765 : à la fin du document, il est dit "que leurs femmes et filles pourraient assister aux exercices de leur Ecole ..."

L'autorisation demandée fut accordée par décision de l'Inquisiteur au 16 décembre 1766 mais le projet ne fut pourtant pas réalisé à cause de l'opposition des traditionalistes qui s'indignèrent d'apprendre que quelques esprits avides de nouveauté avaient pu avoir l'idée incongrue de proposer un tel changement

Mais l'accident le plus grave se produisit en 1845. Un incendie se déclara accidentellement dans la partie inférieure du bâtiment, celle qui servait autrefois pour les femmes et qui n'était plus utilisée pour le culte puisque celles-ci suivaient désormais les offices depuis les tribunes aménagées dans la salle du haut. Ces locaux vacants avaient été loués comme entrepôt à un épicier du quartier et c'est là que, le 24 novembre 1845, à huit heures du soir, le feu éclata et se communiqua rapidement à tout l'édifice, le détruisant totalement, y compris la collection des 42 rouleaux de Sepher Torah. La municipalité de cette époque, dirigée par le maire Poncet, entreprit de faire reconstruire l'édifice aux frais de la ville. C'est l'architecte Joffroy qui en fournit les plans et il imagina une disposition totalement différente de l'ancienne. C'est celle que nous connaissons aujourd'hui car la synagogue, achevée en 1848, n'a plus été modifiée substantiellement depuis cette époque.

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17 novembre 2006

Le Comptat du Vaucluse

Témoins ultimes de la pérennité du judaïsme dans l'ancien Comtat Venaissin, les synagogues d'Avignon, de Carpentras et de Cavaillon constituent aujourd’hui un des éléments les plus originaux du patrimoine vauclusien. La présence juive dans le Comtat, qui remonte peut-être à la diaspora du Ier siècle, est bien connue à partir du XIIIè siècle. Au milieu du XVè siècle se créent les ghettos, appelés "carrières", du provençal "carriero", la rue.
Des quatre édifices cultuels existants sous l'Ancien Régime, un seul, celui de l'Isle-sur-Sorgue, a disparu. Les synagogues comtadines étaient des édifices très complexes ou plutôt des ensembles d'édifices progressivement amalgamés. La commodité avait amené chaque communauté juive à bâtir au voisinage du lieu de culte les deux annexes indispensables,
le bain rituel et la boulangerie.
Les synagogues de
Carpentras et de Cavaillon, qui remontent en l'état actuel au XVIIIè siècle ont conservé les aménagements propres au rite judéo-comtadin : superposition de deux salles de prière, tribune pour le rabbin. Ces particularités n’existent plus à la synagogue d'Avignon, complètement reconstruite en 1846.

16 novembre 2006

Historique d'une synagogue

200px_Guimard_4eme_artnouveau_10_rue_pavee_synagogueUne synagogue (mot grec signifiant "aller ensemble") est un lieu de prière et d'étude juif dont le nom hébreu est Beit HaKnesset (maison de l'assemblée) ou Beit Tefila (maison de prière). Les synagogues ne servent pas uniquement au culte, mais aussi aux activités communautaires, à la formation des adultes et à l'apprentissage de l'hébreu par les enfants scolarisables. Ainsi, le yiddish utilise le mot « école » (shul) pour synagogue.

16 novembre 2006

Présentation du blog

synagoguebonjour a tous,nous avons créé ce blog pour essayer de comprendre et également pour aider certaines personnes a s'informer et savoir ce qu'est une SYNAGOGUE.

en effet ceci et un lieu saint, mais sans parler de religion, c'est un patrimoine qui existe depuis des milliers d'années.

Je vous laisse le choix et le temps de regarder ce blog en espérant vous eclairer un peu sur ce thème...

Bonne lecture, bonne vision et si vous avez des questions ou des commentaires n'hésitez surtout pas.

Bonne visite!!!!!!!!!!!

15 novembre 2006

Le Pourquoi du comment ...

Nous sommes des élèves d'une classe de BAPAAT (Brevet d'Aptitudes Professionnelles d'Assistant Animateur Technicien), et nos formateurs nous ont inscrit à un concours sur le thème du "patrimoine insolite".

 

La formation BAPAAT se situe à l'ADREP de Pertuis dans le Vaucluse, et nous forme à devenirs des animateurs diplomés, et le concours a été organisé par le portail des savoirs.

 

Répartis par groupes de deux, tous les élèves de la classe ont imaginés des sujets différents qui leur évoquait le thème du concours, et nous avons décidés ensembles de créer une série de blog sur lesquels chacuns des groupes  parlerait de son sujet.

 

Nous, Laurie et Ariane, avons choisi de vous parler des synagogues du comtat. Cela nous évoque assez bien les thème du "patrimoine insolite" car ces synagogues font partie de notre patrimoine, sans que cela ne se sache réellement ...

 

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les synagogues du vaucluse
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